Formation permis exploitation et hygiène alimentaire

L’Agence Pôle Emploi : présentation, formations et modalités de versement des allocations

Fondée en 2008, l’Agence Pôle Emploi est une institution bien connue des Français. En effet, c’est elle qui s’occupe de toutes les questions relatives à l’emploi. À la fois considérée comme une structure d’accueil pour les demandeurs d’emploi et un interlocuteur stratégique pour les entreprises (recruteurs), Pôle Emploi lutte activement pour faire baisser le taux de chômage.

Dans cette optique, cette agence joue plusieurs rôles stratégiques avec efficacité, ce qui permet de rendre le marché de l’emploi plus souple. De quelles missions s’agit-il ? En quoi les formations Pôle Emploi sont-elles dignes d’intérêt ? Que faut-il comprendre sur les nouvelles modalités de versement des allocations ? Voilà autant de questions auxquelles cet article fournit une réponse.

Pôle Emploi, plus fort et mieux équipé que ses prédécesseurs !

Sommaire
  1. - Pôle Emploi, plus fort et mieux équipé que ses prédécesseurs !

  2. - Plusieurs missions, un guichet unique en France !

  3. - La formation professionnelle, une approche stratégique de l’Agence 

    1. - Développer ses techniques de recherche d’emploi

    2. - Obtenir un diplôme plus qualifiant

    3. - Acquérir des connaissances spécifiques

    4. - Définir votre projet professionnel

    5. - Le principe des formations suivies par Pôle Emploi

  4. - Inscription à Pôle Emploi : la démarche à suivre

    1. - Effectuer une préinscription en ligne

    2. - Réunir les documents exigibles

    3. - Se préparer pour l’entretien avec le conseiller

  5. - L’assurance chômage : que faut-il savoir à ce sujet ?

    1. - Qui a droit à l’allocation chômage ?

    2. - Une nouvelle réforme qui modifie considérablement les choses

    3. - Quel est le principe de calcul de la nouvelle allocation de chômage ?


Avant de se pencher sur le fonctionnement de Pôle Emploi, il serait intéressant de se demander comment est née cette institution. Bien qu’elle semble anodine, cette question ne manque pas de sel ! Et, chose curieuse, plusieurs demandeurs d’emploi ignorent la réponse.

Remontons alors dans l’histoire jusque dans les années 60. À cette époque, le chômage était associé à la paresse généralisée et par association aux vices de la société. Raoul de Presle, auteur du XIVe siècle, avait déjà tenté de soulever le problème lorsqu’il affirmait que l’oisiveté est la mère de tous les vices. Cette situation provoque un déclic dans l’esprit de Jacques Chirac.

Le nombre de chômeurs en France s’élevait alors à 200 000 — des chiffres bien modestes, quand on les compare à notre temps. Ainsi, pour faciliter le parcours d’insertion professionnelle de ces personnes, le secrétaire d’État instaure l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE). Sa mission est simple : centraliser les demandes et les offres d’emploi pour mieux orienter les demandeurs.

Il faut reconnaître que le système de l’Agence Nationale avait du mérite. Le suivi était très personnalisé, les demandeurs d’emploi étaient même reçus par des psychologues. On traitait alors le chômeur comme un client qu’il faut aider à se positionner !

Toutefois, les différentes crises pétrolières et financières viennent changer la donne. Le taux de chômage grimpe de 2,5 % en 1967 à 10 % en 1997. Et depuis, il n’a fait que graviter autour de ce chiffre. L’afflux des demandes augmente et met alors en exergue les limites de l’Agence Nationale. Cette institution a dû alors évoluer.

La loi du 13 février 2008 va changer la donne. Elle réformera entièrement l’organisation des services publics pour l’emploi. L’ANPE a donc fusionné avec l’Assedic (Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce) pour devenir l’agence Pôle Emploi. Cette agence dépend entièrement du Ministère du Travail.

Avec le temps, Pôle Emploi a su tenir ses promesses et rendre le marché de l’emploi plus souple et plus accessible. Son fonctionnement repose sur des appuis solides et des solutions efficaces apportent de réels résultats. La preuve, près de 75,4 % des demandeurs d’emploi sont satisfaits de l’accompagnement et du suivi dont ils bénéficient auprès de cette institution !

Voyons à présent quelles sont les missions de Pôle Emploi.

Plusieurs missions, un guichet unique en France !

L’agence Pôle Emploi n’est pas une institution ordinaire. Elle s’occupe de tous les aspects de la politique de l’emploi en France, tout en étant au service de la population. De ce fait, plusieurs missions lui ont été assignées. Elles se présentent comme suit :

  • Recevoir, informer et accompagner les personnes, qu’elles soient en activité, à la recherche d’emploi ou en quête d’une formation ou un conseil professionnels. À cet effet, Pôle Emploi s’occupe d’établir un plan d’actions utiles pour développer leur qualification professionnelle, améliorer leur employabilité et favoriser leur mobilité géographique et professionnelle ;
  • Établir des listes de demandeurs d’emploi régulièrement mises à jour et contrôler la souplesse du système de recherche d’emploi ;
  • Indemniser les demandeurs d’emploi conformément au programme fixé par les services de l’État et de l’organisme gestionnaire du régime d’assurance chômage ;
  • Fournir des statistiques fiables sur le marché du travail, permettant d’avoir une expertise sur l’évolution des emplois et des qualifications ;
  • Apporter son expertise aux entreprises dans leur recrutement. Ce travail implique d’assurer la mise en relation entre offre et demande d’emploi et de participer efficacement à la lutte contre les discriminations à l’embauche et pour l’égalité professionnelle.

L’accompagnement des demandeurs d’emploi et des chômeurs a toujours été au cœur des préoccupations de Pôle Emploi. Et dans cette optique, l’agence nationale propose une multitude de formations destinées à répondre aux besoins de ces personnes. Cette formule explique en partie leurs performances !

La formation professionnelle, une approche stratégique de l’Agence 

Le monde professionnel, tel que nous le connaissons, est en proie à de véritables changements structurels et technologiques. Sous cette impulsion, les exigences des employeurs pour leurs recrutements sont devenues plus grandes. Il est donc indispensable de suivre la locomotive pour s’assurer un avenir professionnel prometteur !

Le suivi d’une formation professionnelle constitue un réel atout aussi bien pour le salarié que pour le demandeur d’emploi. Et dans ce domaine, Pôle Emploi n’a pas son pareil. Parlons des avantages de suivre leurs formations.

Développer ses techniques de recherche d’emploi

Trouver un emploi n’est pas une tâche commode. Elle s’avère parfois très compliquée, même pour ceux qui y sont rodés. En effet, le demandeur doit, présenter son profil professionnel de la meilleure des manières pour gagner l’intérêt de ses employeurs et se distinguer de la masse.

La formation Pôle Emploi aide à découvrir comment se mettre en avant dans vos candidatures à l’emploi. Entre autres, elles donnent les clés pour réaliser des CV ou lettres de motivations percutantes ou préparer un entretien d’embauche. Ce sont des petits détails qui peuvent réellement faire la différence.

Les employeurs ont un faible pour les candidats qui disposent d’une bonne expérience professionnelle. Cette tendance disqualifie parfois les jeunes diplômés. Toutefois, à Pôle Emploi, ces derniers découvriront les astuces pour se positionner même sans aucune expérience. L’amélioration des techniques de recherche d’emploi porte toujours ses fruits.

Obtenir un diplôme plus qualifiant

Les formations Pôle Emploi ne sont pas très différentes de celles qu’on dispense dans les universités et autres lieux de savoir. Elles sont, en effet, sanctionnées par des diplômes reconnus. Le demandeur d’emploi pourra, grâce à elles, développer de nouvelles compétences et aptitudes qu’il peut faire valoir avec le parchemin qui lui sera délivré.

D’autre part, le choix d’une formation diplômante permet d’être reconnu par la profession. Votre prochain employeur sera donc plus enclin à vous accorder sa confiance. Étant le gage d’un travail de qualité, le diplôme augmente votre employabilité et distingue votre profil de celui des autres chômeurs.

Quant au salarié, ses perspectives d’évolution vont s’accroître considérablement grâce aux nouvelles compétences qu’il a acquises. Les formations Pôle Emploi lui permettront également d’envisager une reconversion professionnelle dans un nouveau secteur.

Acquérir des connaissances spécifiques

Le niveau de technicité demander pour un emploi évolue de manière sensible. Pour s’en rendre compte, il suffit d’analyser les nouvelles offres d’emploi publiées. La plupart d’entre elles exigent des compétences spécifiques, par exemple la maîtrise de l’outil informatique ou de certains logiciels de travail.

Prenons l’exemple simple de Robert, qui a travaillé durant cinq ans dans une entreprise en tant qu’aide-comptable. Par la suite, cet homme se fait licencier de son poste. Depuis, il n’arrive pas à trouver un nouveau contrat. Toutes les offres intéressantes qu’il a consultées exigent la maîtrise de l’informatique appliquée à la comptabilité, un domaine encore étranger pour lui.

Le seul moyen pour Robert de retrouver une situation stable, c’est de suivre une formation qui l’aide à d’acquérir cette compétence qui lui manque. Les connaissances spécifiques donnent de la valeur ajoutée à votre profil et élargissent votre champ de possibilités professionnelles. Elle vous accordera surtout la liberté inégalable de choisir l’emploi dont les caractéristiques vous conviennent.

Définir votre projet professionnel

Les formations Pôle Emploi ne servent pas qu’à optimiser vos aptitudes. Elles vous permettent aussi de mieux comprendre le fonctionnement du marché du travail. Le demandeur d’emploi devient apte à identifier les secteurs prometteurs, les entreprises à démarcher et surtout à définir précisément ses horizons professionnels. Rien ne saurait être plus utile que cette connaissance.

Le principe des formations suivies par Pôle Emploi

L’Agence Pôle Emploi se propose d’aider les demandeurs d’emploi à accéder à des formations de qualité qui répondent à leurs besoins. Plus précisément, elle simplifie leurs démarches en mettant à leur disposition une offre de services très complète sur son site officiel.

Il faut savoir que Pôle Emploi est en partenariat avec plusieurs organismes dans toute la France, notamment avec le réseau des Carif-Oref. Ces derniers peuvent publier et enregistrer leurs offres de formation dans un catalogue disponible sur le site. Par conséquent, les demandeurs d’emploi ont un accès complet à ce répertoire d’offres disponibles.

Ainsi, une simple requête dans le moteur de recherche dédié suffit pour trouver une formation qui convienne. Très efficace, ce moteur dispose de filtres qui optimisent l’obtention des résultats selon plusieurs critères, par exemple le niveau, le diplôme et les financements. Il offre une autonomie des plus appréciables.

Chaque offre est présentée avec un contenu détaillé qui permet d’en connaître le programme, le lieu ainsi que les prérequis et la possibilité de certification. Ainsi, le demandeur pourra faire un choix pertinent.

Par ailleurs, Pôle Emploi permet d’entrer aisément en contact avec l’organisme de formation sélectionné. À partir de votre espace personnel, vous aurez accès au planning des réunions d’information organisées par l’organisme en question. Ces rencontres physiques apporteront bien plus de renseignements sur le contenu, les frais de formation les modalités de sélection et les recruteurs.

Tous les rendez-vous que vous aurez sélectionnés se retrouveront dans l’espace personnel. Il suffira de sélectionner l’option « Mon suivi de formation » pour retrouver ces points de votre agenda. Bien entendu, il convient de souligner que seuls les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi peuvent exploiter ce dernier service.

La procédure est bien différente pour les autres. À la fin de leurs recherches, les salariés ou demandeurs d’emploi non inscrits devront eux-mêmes contacter l’organisme de formation par mail ou téléphone pour en avoir de plus amples détails.

Laquelle de ces formations est susceptible d’accélérer votre retour à l’emploi ? Trouver une réponse satisfaisante à cette question n’est pas une mince affaire. Heureusement, le conseiller Pôle Emploi reste disposé à vous conseiller. Il vous aidera à piloter tous les axes de votre projet de formation.

L’idéal, c’est de vous inscrire sur le site afin de mieux apprécier tous ces atouts. Comment s’y prendre ? C’est ce que nous allons apprendre.

Inscription à Pôle Emploi : la démarche à suivre

S’inscrire à Pôle Emploi, c’est rejoindre une organisation équipée et compétente qui vous guide sur le parcours d’insertion professionnelle. La démarche à suivre est d’ailleurs très simple à exécuter. On vous l’explique :

Effectuer une préinscription en ligne

La première étape consiste à se rendre sur le site officiel de l’Agence dont l’adresse URL est pole-emploi.fr. À votre arrivée, rendez-vous sous la rubrique « Candidat » de la page d’accueil. Sélectionnez ensuite l’option « M’inscrire/me réinscrire ».

Un formulaire vous sera présenté. Ce dernier permet de créer votre espace en ligne. Mais pour cela, il faudra le remplir avec les informations de votre état civil, votre adresse, votre numéro de sécurité sociale, vos coordonnées bancaires et votre indispensable CV.

Remplissez les champs avec les informations convenables, en prenant le soin de préciser le statut de demandeur d’emploi. On peut passer à l’étape suivante.

Réunir les documents exigibles

La préinscription en ligne n’est qu’une partie de la procédure. En effet, le demandeur d’emploi doit prendre un rendez-vous physique avec un conseiller Pôle Emploi. C’est pourquoi juste après avoir confirmé votre préinscription, le site propose trois créneaux horaires pour la rencontre.

Une confirmation du rendez-vous sera envoyée au demandeur par mail, par SMS ou encore par courrier. En attendant la rencontre, celui-ci doit réunir les documents qui permettront de valider son inscription. Il s’agit de :

  • Une pièce d’identité ;
  • Un CV actualisé ;
  • Une copie de votre carte vitale ;
  • Un RIB ;
  • Une attestation Pôle Emploi fournie par votre dernier employeur.

Se préparer pour l’entretien avec le conseiller

S’il a déjà passé un entretien d’embauche, le demandeur ne devrait pas avoir trop de mal à tenir durant l’échange avec le conseiller. Évidemment, dans un premier temps, celui-ci va valider votre dossier à l’aide des documents que vous lui aurez fournis.

Par la suite, le conseiller Pôle Emploi est chargé d’établir un bilan de la situation du demandeur. De concert avec ce dernier, il concevra ensuite l’esquisse du projet personnalisé d’accès à l’emploi. Concrètement, ce projet décrit les actions à mener par Pôle Emploi et le demandeur pour atteindre des résultats.

En fin de compte, les personnes inscrites sont confiées à des conseillers uniques. Leur responsabilité est de les conseiller et les assister dans toutes leurs démarches au sein de l’agence, mais aussi sur le marché de l’emploi. C’est une relation où chacun a tout à y gagner.

L’assurance chômage : que faut-il savoir à ce sujet ?

Hormis sa mission d’accompagner le demandeur d’emploi, Pôle Emploi prend aussi en charge le versement des allocations. À ce propos, l’assurance chômage fait partie des dispositifs financiers les plus sollicités. Son rôle est d’offrir aux personnes actives privées d’emploi un revenu de remplacement destiné à leur faciliter le retour à l’emploi et d’éviter une baisse trop importante de leur pouvoir d’achat.

Aucun salarié n’est à l’abri du risque de perdre son emploi de manière involontaire. L’allocation assurance chômage couvre ce risque de manière efficace. Elle constitue un appui financier solide qui permet de mieux envisager son insertion professionnelle plus tard.

Qui a droit à l’allocation chômage ?

N’allez pas croire que les droits de chômage sont accordés aux chômeurs, sans aucune distinction ! Loin de là. Pour pouvoir toucher cette allocation, il faut remplir certaines conditions dont voici les plus exhaustives :

  • Être physiquement apte à travailler sans avoir l’âge légal de départ à la retraite ;
  • Être inscrit en tant que demandeur d’emploi dans un délai de douze mois suivants la fin de votre dernier contrat de travail ;
  • Résider sur le territoire national où sont appliquées les règles de l’assurance chômage ;
  • Avoir perdu son emploi suite à un licenciement, une rupture conventionnelle ou au terme d’un contrat à durée déterminée (CDD). Cette condition exclut de fait les cas de démissions — à quelques exceptions près — ou de départ volontaire ;
  • Justifier d’une durée minimale de travail pour le compte de votre dernier contrat. Cette durée est d’au moins quatre mois pour les 24 derniers mois — 36 pour les personnes de plus de 53 ans.

À la base, la démission excluait d’emblée certains travailleurs pour le versement de l’allocation chômage. Toutefois, il existe des exceptions. En effet, depuis le 1er novembre 2019, la démission pour poursuivre un projet professionnel de reconversion, de création ou de reprise d’entreprise peut permettre d’ouvrir ces droits.

Pour être recevable, une telle requête doit être justifiée par des arguments réels et sérieux qui reposent sur la pertinence du projet. De plus, le travailleur doit remplir un critère d’activité antérieure spécifique. Cela signifie qu’il doit avoir travaillé 1 300 jours sur les 60 derniers mois.

Une nouvelle réforme qui modifie considérablement les choses

Le Conseil d’État a, depuis le premier 1er octobre 2021, validé un décret qui modifie de manière historique le calcul de l’allocation chômage. Cette décision fait déjà couleur beaucoup d’encre et de salive, surtout dans le rang des syndicalistes. Élisabeth Borne, la ministre du Travail, trouve cependant que la réforme va « encourager le travail au moment où notre économie repart très fort et où les entreprises ont des besoins de recrutement massifs ».

De quoi s’agit-il exactement ? En fait, la réforme de l’assurance chômage durcit le calcul de l’indemnité pour les nouveaux demandeurs d’emploi. Il agit sur le salaire journalier de référence (SJR) sur lequel repose le calcul du montant de l’aide. De plus, même si la durée d’indemnisation est plus longue, l’allocation elle-même sera réduite à près de 17 %, selon l’Unedic.

Le reste de la réforme entrera en vigueur dès le 1er décembre. Si toutes les circonstances du marché sont favorables, les conditions d’éligibilité passeront de 4 à 6 mois. De plus, la dégressivité de 30 % autrefois appliquée aux allocataires de moins de 57 ans ayant eu un salaire brut mensuel d’au moins 4 500 euros s’appliquera désormais au 7e mois d’indemnisation et non plus au 9e.

Quel est le principe de calcul de la nouvelle allocation de chômage ?

Pour trouver le montant de l’allocation chômage, Pôle Emploi se base sur votre ancien salaire. En principe, l’ARE correspond au montant le plus élevé entre les formules suivantes :

  • 40,4 % de votre salaire journalier de référence + 12,05 € ;
  • 57 % de votre SJR.

Avant la réforme du 1er octobre, le SJR était égal au salaire annuel de référence divisé par le nombre de jours travaillés sur les douze derniers mois qui précèdent le dernier jour travaillé. De ce fait, le nombre de jours travaillés maximum se limitait à 261 jours. La formule du SJR se résumait comme suit : SJR = Salaire de Référence/(Nombre de jours travaillés x 1,4).

Cette règle est désormais révolue. À l’avenir, pour les nouveaux demandeurs d’emploi, le calcul se fera sur les 24 derniers mois ; Pôle Emploi divisera simplement les salaires perçus durant cette période par le nombre de jours passés, qu’ils soient travaillés ou non.  

Afin de préserver les travailleurs précaires qui alternent contrats cours et période d’inactivité, la ministre fixe un plancher pour garantir une allocation minimale. Ce dernier est de 29,38 €, par jour. De plus, le nombre de jours non travaillés pris en compte ne dépassera pas 13 jours sur 30.

Quoiqu’il en soit, cette réforme va affecter de manière durable les montants d’allocations perçus par des milliers de personnes. Prenons l’exemple avec cette simulation proposée par le Ministère. Une personne ayant travaillé au SMIC durant les 24 derniers mois aurait touché une allocation de 985 euros sur huit mois, avec les formules de 2017. Pour la nouvelle réforme, cette allocation serait de 667 euros versée pendant 14 mois. Voyez la différence !

Pour avoir une idée pratique du montant d’ARE qu’il recevra, le demandeur d’emploi peut se servir d’un simulateur en ligne disponible sur le site de Pôle Emploi.

L’Agence Pôle Emploi œuvre depuis 2008 au service de milliers de personnes, demandeurs d’emploi et salariés confondus. Elle propose une approche plus intuitive et plus efficace pour assister ces personnes, notamment à travers des formations variées et très enrichissantes disponibles sur son site. Pôle Emploi, c’est aussi le versement des allocations chômage. Depuis le 1er octobre 2021, le gouvernement Macron donne une nouvelle formule de calcul. Même si elle présente un certain avantage sur le long terme, cette méthode n’est pas du goût de certains travailleurs.






Permis d'Exploitation

Stages Permis d'Exploitation

>> Réserver un stage <<
Hygiène Alimentaire

Formations Hygiène Alimentaire

>> Réserver un stage <<