Les Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt sont les services régionaux du ministère dédié, placés directement sous l’autorité du Préfet de région. Ces administrations contribuent à définir, mettre en œuvre et suivre localement les politiques de nutrition, de la forêt et de l’emploi dans les secteurs agricole, agroalimentaire, forestier.
Au-delà de ce fonctionnement classique, les DRAAF exercent l’autorité académique sur l’enseignement technique agricole, sous l’autorité du ministre de tutelle. Elles dispensent donc de manière régionale des cours certifiés et qualifiants dans de nombreux domaines comme le transport des animaux vivants, le dressage des chiens au mordant ou encore la formation HACCP obligatoire pour tout établissement de restauration commerciale.
Ces services contribuent activement à la structuration des filières agricoles et agroalimentaires ainsi qu’à leur orientation et à leur évolution. Ils participent aussi au renforcement de l’organisation économique des producteurs en promouvant les productions locales et la biomasse.
Ces administrations appliquent au plus près des Français les différentes politiques liées à la nourriture, ce qui inclut l’offre alimentaire ou encore la protection des végétaux. Elles mettent également en œuvre les législations sur la forêt et le bois par la structuration des filières et des économies associées, mais aussi par la supervision de la commercialisation des matériels forestiers de reproduction.
Enfin, elles peuvent être assimilées à des observatoires professionnels concernant dans ces domaines. Au plus proches du terrain, les agents peuvent ainsi évaluer l’impact et l’évolution des différentes politiques publiques déployées au fur à mesure des années.
Une dernière mission principale, et non des moindres, est celle de l’enseignement agricole au niveau technique et supérieur. C’est un système éducatif complet couvrant de la 4ème jusqu’à la préparation d’un diplôme d’ingénieur. En plus de ce cursus classique, ces structures administratives proposent des formations dans de nombreux autres domaines tels que les aménagements forestiers, l’hygiène, l’agroalimentaire, le commerce ou le transport des animaux et bien plus encore qui seront spécifiques et propres aux besoins des différents départements.
Comme indiqué, cette administration est déconcentrée et décentralisée du ministère d’État. Elle s’organise régionalement en métropole et par département pour les outre-mer. D’une manière générale, la structure de ces institutions est relativement homogène. Ainsi, on retrouve :
Comme cela a été évoqué précédemment, les domaines d’intervention de ces administrations sont vastes, mais cohérents, car leurs actions touchent tout un circuit : de la fabrication jusqu’à la consommation. En effet, l’ensemble des services coordonne des politiques autour de l’agriculture, de l’élevage et des forêts, mais aussi au niveau des industries qui y sont rattachées que ce soient agroalimentaires ou transformations du bois.
Ainsi, en définissant les règles d’hygiène et de qualité, les agents qui y travaillent veillent efficacement aux équilibres de la vie des consommateurs finaux. Enfin, leur rôle est également de se projeter dans l’avenir et d’assurer à courts ou longs termes la sécurisation de ces secteurs et de les développer de manière durable que ce soit socialement ou bien environnementalement.
Pour obtenir une vision globale et appliquer une action qui l’est tout autant, chaque direction peut s’appuyer sur des données statistiques et la coordination des enseignements adaptés aux différentes filières.
Ces institutions interviennent sur l’ensemble de la chaîne agroalimentaire. De ce fait, leur travail touche une très grande majorité de la population, pour ne pas dire toute.
Les premiers concernés sont, bien sûr, les agriculteurs, qu’ils débutent leur activité ou pas. En effet, ces administrations ont pour but de mettre en œuvre les politiques nationales du secteur, mais aussi de structurer la partie formation en enseignement. Donc l’impact est quotidien sur ces professionnels.
Il en va de même pour le domaine industriel, puisque ces établissements organisent les contrôles sanitaires sur l’ensemble de la chaîne alimentaire et les certifications qui en découlent. Ce qui implique que l’on descend de plus en plus dans la pyramide des publics impactés par leurs actions en allant jusqu’aux équipes d’un restaurant, le personnel de cantine et bien sûr, nous, en tant que consommateur.